Le train des nuages

Mise à jour le 10/03/2023

 Simon Debrach chargé de communication web au sein des agences Argentina. Chili et Bolivia Excepción  nous fait découvrir le train des nuages. C’est l’ancienne section C-14 de l’ancien chemin de fer General Manuel Belgrano, 

Train des nuages, Argentine : une journée au-dessus des nuages

Prenons de la hauteur en montant à bord du train des nuages. Un magnifique voyage qui nous emmène depuis Salta jusqu’au viaduc de la Porvorilla à 4 200 m.

C’est dans l’un des trains les plus hauts du monde que nous allons découvrir les petits villages traditionnels. Les montagnes bigarrées de couleur rouge et ocre au travers des paysages andins hypnotiques.

Un ensemble d’ouvrages sur le parcourt du train des nuages

Ce sont 13 viaducs, 29 ponts et 21 tunnels qui ponctuent notre parcours à bord du Tren a los Nubes. C’est à dire le train des nuages Inauguré en 1924 après 27 ans de travaux.

Le chemin de fer du Général Manuel Belgrano a longtemps fait le lien entre les petits villages andins de la région de Salta jusqu’au Col Paso Socompa à la frontière chilienne.

Le  train se compose de 7 wagons dont un wagon-restaurant et peut accueillir 500 passagers. Un service médical est aussi présent dans le train afin de prévenir les petits désagréments possibles en altitude. Nous sommes confortablement installés dans les sièges équipés d’écrans vidéo. Et de fenêtres panoramiques afin de nous rendre ce voyage de 434 km le plus agréable possible.

Il faut compter environ 15h de voyage aller-retour avec les arrêts à San Antonio de los Cobres et au viaduc de la Polvorilla.

Campo Quijano

Campo Quijano sera notre première étape.

 La vieille locomotive à vapeur qui est à quai a longtemps fait le voyage jusqu’au littoral Pacifique afin d’acheminer le cuivre des mines de la région.

Le minerai était ensuite transporté  jusqu’aux Etats-Unis par bateau. De couleur verte. Elles est facilement identifiable sur les parois des montagnes.

le Viaduc del Toro

Nous traversons ensuite la Quebrada puis le Viaduc del Toro. Les paysages se font arides au gré des montagnes. Quebradas colorées de la Province de Salta.

Une impression poétique de toucher les nuages se fait sentir à partir des 2000 m d’altitude. Le voyage continue. La Quebrada del Toro longue d’une soixantaine de kilomètres longe la route 51 qui relie Salta à San Antonio de los Cobres.

Par la fenêtre, nous apercevons quelques automobilistes avant d’arriver au viaduc del Panteón. Les maisons de briques au toit d’adobe, typiques de la région, vous rappellent que la région reste habitée malgré les petites gares abandonnées.

Nombreux sont les projets de revalorisation des connexions ferroviaires qui ont été imaginées afin d’unifier le territoire argentin à l’image du siècle dernier. Ces brillantes promesses restent lettre morte pour le moment.

La montagne et le Train des nuages

Nevado Del Acay

Au gré des zigzags, le train grimpe à l’assaut de la montagne, crachant d’énormes volutes. Elles laissent une trace de notre passage dans les petits villages de Chorillos, Puerta Tastil et Incahuasi.

Les vallées encaissées et verdoyantes en contrebas laissent place aux couleurs rouges orangées des monts acérés tels des flèches.

En passant par le col del Abra. Nous profitons d’une vue splendide sur le Nevado del Acay du haut de ses 6 000 m.

 .

Il est déjà 13 h. Après avoir dépassé les 4000m nous rejoignons San Antonio de los Cobres. Premier arrêt depuis notre départ de Salta ce matin. 

Un petit marché artisanal propose des tissus en laine de lamas élevés dans la région. Ce gros bourg andin doit son nom aux mines de cuivre de la Sierra de Cobre.

Les puñenos, habitants de la puna, est le nom donné aux populations locales d’origine quechua-aymara. En août ces derniers célèbrent la Pachamama. Mélange de mythes inca et religion catholique. Le culte de la Pachamama est comme enracinée dans les traditions de San Antonio de Areco

. Le temps de déguster un tamal, pâte à base de farine de maïs, farcie à la viande, et cuite dans une feuille de maïs, et la sirène de la locomotive retentit. Il est temps de quitter ce petit village aux traditions encore intactes.

Le viaduc de Polvorilla

Peu à peu nous atteignons le viaduc de la Polvorilla. A 4200 m d’altitude, il supporte la voie ferré la plus haute du monde.

Cette impressionnante construction de 60 m de haut est le symbole des avancées techniques des années 30 en Argentine.

Nous en profitons pour descendre profiter de l’air pur et de la vue sur les paysages époustouflants de la Puna qui nous entourent. Au loin des bergers surveillent les troupeaux de lamas et de chèvres qui broutent entre les cactus cardones en forme de chandeliers.

Plus au Nord il y a les salinas grandes et la Montagnes aux Sept couleurs de Purmamarca. Il est temps de remonter dans le train et reprendre la direction de Salta la Linda. Au retour on continue à rêver la tête dans les nuages !

Pour plus d’informations au sujet du train des nuages :

http:Train des nuages

ATTENTION : Depuis 2018 le trajet ne va que de San Antonio de Los Corbes au viaduc de la Polvorilla.

Retrouvez mon article sur l’Argentine et ses trésors et l’aventure de Simon et Célia sur la route des Incas

Et les informations pour organiser votre voyage dans mon guide de voyage sur l’Argentine et sur celui du pays voisin le Chili

vidéo du train des nuages

Extrait d’un reportage de Morad Aït-Habbouche et Antoine Raux (production M.A.H.). diffusé dans l’émission Faut Pas Rêver en Argentine le 28/09/2012.

La Carte du Train des nuages

Argentina Excepcion Partenaire pour des articles invités. Agences Locales Franco-Argentine. Recommandées par Michelin, Routard, Petit Futé & Le Figaro, Le Monde  des voyages sur mesure en Argentine, au Chili avec Chile Excepcion ,au Pérou avec Peru Excepcion, 

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