Dés que ce sera possible nous allons repartir en vacances profiter du soleil. Mais beaucoup vont en profiter pour mieux connaître et observer les animaux qui vivent dans les pays que nous visitons. Or certaines expériences de vacances où l’on peut observer des animaux, cachent en réalité des pratiques abusives. Nous devons dire Halte au tourisme Animalier et être des voyageurs éco-responsables.
Etre conscient des abus et dire Halte au Tourisme animalier.
Une des activité phare en Asie c’est la promenade à dos d’éléphants. Mais les séquelles sur les éléphants sont nombreuses. Il faut savoir que le dos des pachydermes est fragile. Son dos ne peut supporter que des charges inférieures à 150 Kilos. Une nacelle pèse déjà à elle seule plus de 100 kilos et vous pouvez voir souvent deux touristes par nacelle, sans conter le poids du cornac, nous sommes très loin des 150 kilos.
Lors de mon premier voyage en Thaïlande dans le parc de Maetaman Éléphant Aventure, dans le Nord prés de Chiang Mai j’ai pu observer la pratique et le dressage des éléphants. Lors de la promenade ou des spectacles, les cornacs dirigent les éléphants avec leur bâton équité d’un pic à glace. Que ce soit sur la tête ou aux pattes, ces pics à glace provoquent des plaies ouvertes. Plaies qui seront mal soignées aux risques de provoquer des maladies et des douleurs atroces à l’animal.
Lors de cette visite les touristes regardent les cornacs forcer leurs éléphants à peindre, à jouer au foot ou à lancer des fléchettes pour crever des ballons le tout avec une musique assourdissante.
A choisir vaux mieux se rendre à Éléphant Valley prés de Chiang Mai qui accueil des éléphants qui travaillaient auparavant dans des camps pour randonneurs ou dans le secteur de l’exploitation forestière. Vous pouvez observer les éléphants libres à bonne distance.
Quelque 3800 éléphants vivent en captivité en Thailande ou dans toute l’Asie du Sud-Est pour le plaisir des touristes. Mais la grande majorité ne sont pas au courant ou ne se rendent pas compte de ce qui se cache derrière ces activités. Et ceux qui le savent ferme les yeux pour profiter de ce moment.
Un éléphant n’a pas besoin de l’homme pour se nourrir ou pour se laver. Donner un biberon à un éléphanteau c’est un souvenir de 30 secondes que vous allez garder en mémoire. Mais pour l’éléphanteau il va vivre une vie entière de misère. Les touristes ne voient pas que les éléphants ont été brisés et qu’on leur a appris à craindre le pic à glace.
En disant halte au tourisme animalier nous disons halte à la maltraitance des animaux. Aujourd’hui les voyageurs en Thailande ou au Sri Lanka sont de plus en plus nombreux à boycotter les balades à dos d’éléphants.
L’économie du tourisme animalier
Celui-ci repose sur une illusion, il flatte l’amour du public pour la faune, mais c’est souvent pour optimiser ses profits en exploitant les animaux jusqu’à leur mort. Les réseaux sociaux ajoutent la confusion en présentant des influenceurs se prenant en photos avec des animaux sauvages. La mode du selfie avec un animal sauvage a engendré des pratiques peu éthiques. Comme à Pataya avec des tigres enchaînés à un rocher toute la journée pour faire des selfies.
En pratique le bon selfie n’existe pas sauf avec votre chat ou votre chien. Si un animal sauvage est attaché ou si vous pouvez le nourrir, oubliez et dite la aussi halte au tourisme animalier.
Partout dans le monde, des loisirs touristiques utilisent des animaux captifs pour permettre aux touristes d’obtenir leur meilleur cliché. L’organisation World Animal Protection a lancé une pétition pour lutter contre le phénomène en créant une page d’avertissement sur Instagram fin 2017.
Le café des civettes Asiatiques
Connaissez-vous aussi les pratiques qui se cachent derrière le café de Civette que vous pouvez boire en Thailande, en Chine, au Vietnam ou à Bali. Un café réputé pour son goût mais qui est aussi un des plus cher au monde. Celui-ci est réalisé à base de baies de café partiellement digérées par la civette asiatique puis récoltées dans ses excréments. Cette récolte ne nuit pas à l’animal lorsque les grains sont récoltés dans la nature.
Mais avec le tourisme de masse et la masse financière de ce breuvage, le café de Civette a engendré des méthodes intensives allant jusqu’à gaver l’animal pour augmenter la production et le profit.
En visitant ces fermes et en dégustant ce café vous contribuez la aussi à la maltraitance des animaux qui sont enfermer dans des petites cages surpeuplées avec pour seul alimentation réduite aux cerises de café.
Les fermes aux crocodiles
Ces fermes sont des élevages pour le milieu de la mode. Mais les crocodiles vivent dans des conditions insalubres. Ils se battent entre eux pour la nourriture, pour boire tout en restant figés sous un soleil de plomb.
En visitant et achetant un ticket pour visiter ces fermes d’élevages intensifs, vous contribuez à la maltraitance des animaux pour l’industrie de la mode. Double bénéfice pour les fermiers.
Lors de vos voyages vous aurez l’occasion de faire du tourisme animalier comme les promenades au milieu des lions en Afrique du Sud, les parcs à ours, le lâcher des tortues sur les sites de pontes au Costa Rica ou en Thailande. Ce tourisme animalier, rapportent beaucoup ! Généralement prétexté pour la sauvegarde des espèces menacés et en extinctions.
Le plus simple lors d’un voyage c’est de garder vos souvenirs en mémoire. N’encouragez pas le commerce d’espèces en voie de disparition ou de faune sauvage.
Le tourisme animalier éco-responsable
La meilleure façon de voir des animaux sauvages c’est d’aller dans leur habitat naturel. Que ce soit un safari photo dans une réserve naturel, un safari en Afrique, observer les baleines ou les dauphins, le principe et les règles sont toujours les mêmes. Plus vous restez loin des animaux plus vous avez de chance de le voir se comporter naturellement et donc faire de belles photos.
Pour évaluer une structure qui traite bien les animaux vous pouvez vous référer aux 5 libertés reconnus par les ONG.
- Liberté de vivre à l’abri de la faim et de la soif
- De vivre dans un environnement décent.
- De vivre sans souffrir, être blessé ou malade
- La liberté de se comporter de façon normale
- D’être à l’abri de la peur et de la détresse.
Comme dit la châtre éthique du voyageur chacun de nous peut contribuer à être un voyageur responsable, attentif au monde qui l’entoure, à ses habitants, mais aussi aux animaux sauvages des pays que nous visitons. En suivant quelques conseils avant, pendant et après son voyage.
Vidéo agissons
Un artiste spécialisé dans l’art du Body Painting fait littéralement vivre ses peintures. Découvrez une de ses vidéos pour sensibiliser sur la disparition des espèces menacées dans le monde.