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Trek de 9 mois sur le chemin des Incas

Sur la route des Incas Tahuantinsuyu

Trek de 9 mois sur le chemin des Incas Mise à jour le 3 janvier 2019

J’ai rencontré Simon Dubuis lors d’une soirée organisée par ABM à Paris, qui nous a parlé de son projet de voyage : Un Trek de 4700 klm sur le chemin des Incas avec Célia Dandonneau . Projet que j’ai soutenu avec mon entreprise.

Retrouvez un résumé de ce Trek de 9 mois sur le chemin des Incas et de cette belle aventure.

Trek de 9 mois sur le chemin des Incas

L’empire des Inca ne régna que quatre siècles, mais ils bâtirent le plus grand et le plus puissant royaume du Sud Américain.

Les chemins des Incas étaient un immense réseau de routes principales. Et secondaires de 45000 kilomètres environ sur 3 millions de kilomètres carrés.

Les chemins étaient empruntés par des marcheurs accompagnés d’animaux comme le Lama. Allant de 800 à 5000 ml d’altitude. Ces routes reliaient les villes, les villages, les temples et les forteresses.

6 pays abritent les chemins des Incas de Colombie à l’Argentine.

L’empire Inca se dénommait “Tahuantinsuyu” mot Quechua qui veut dire “Les quatre quartiers”

.Ils ont marché sur le chemin des Incas

Cette aventure est une traversée à pied de près de 4700 kilomètres le long dans la Cordillère des Andes. Cette traversée de l’Empire Inca nous a conduits à la rencontre de nombreux peuples, dans des paysages verdoyants aux hauts plateaux désertiques et arides. Dictés par nos pas, cette itinérance, aussi éprouvante qu’elle a pu être par moments, nos a enivrés durant tout le voyage.

Les 9 mois de marche

  A travers l’Équateur, le Pérou, la Bolivie, le Chili et l’Argentine, ils ont affronté des climats exigeants. Parfois extrêmes. Durant l’été Argentin, nous guettions le moindre coin d’ombre pour nous protéger d’une chaleur caniculaire avoisinant les 60°c.

A l’inverse, au cœur de l’hiver, à des altitudes de 4000 mètres, les réveils givrés par des températures de -10 à -15°c. Nous glaçaient les os mêmes confinés au fond de nos sacs de couchage.

Quant à la saison des pluies en Équateur sur des terrains boueux et détrempés. Le plus délicat était de trouver un lieu épargné des eaux pour planter La tente

Échelonnés de 1000 à 6000 mètres d’altitude, sculptés par les climats, les paysages nous ont illuminé les yeux. Des vallées profondes aux hautes cimes enneigées perçant le ciel.

les grandes cordillères andines nous donnaient la sensation d’être minuscule dans ce tableau panoramique. Irréel. lAltiplano regorgeait d’immensités colorées, des lagunes aux eaux rouges, vertes ou blanches aux montagnes aux roches ocre, jaunes ou vertes. Un autre monde qui nous a transportés dans un univers unique. Dominée par une végétation verdoyante et une faune abondante, l’Allée des Volcans, quant à elle, contrastait par son atmosphère vivante

L’équipement

Chargé de 7 à 20 kilogrammes d’équipements, de nourriture et d’eau, l’aventure a souvent été physique. Tractant des petites charrettes contenant jusqu’à 10 litres d’eau chacune, dans l’aridité du N.O.A. Nous avions alors le sentiment d’être des mules. Les lignes droites des Salars d’Uyuni, de Coipasa. Ainsi que le désert d Atacama, nous ont mis à l’épreuve jusqu’à épuisement, brûlé par la réverbération du soleil et usé par les kilomètres interminables. Le fleuve Pampas qui nous barrait le chemin, était l’une de nos plus grandes appréhensions. Avec 70 mètres à franchir à gué, c’est conduit par un passeur, que nous avons atteint, sans mal, l’autre rive.

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Les pays traversés

Notre itinéraire Sur la route des Incas nous a conduits auprès de femmes et d’hommes qui nous ont ouvert leur porte à leur manière.

Des Boliviens distants à l’accueil amical des Argentins, de la spontanéité des Chiliens, en passant par la curiosité naturelle des Péruviens jusqu’aux Équatoriens chaleureux, nos rencontres ont été diversifiées.

Chacun avec ce qu’il possédait. Nous a aidé à poursuivre notre chemin, en nous offrant de l’eau, de la nourriture, un toit pour la nuit ou encore un maté, un coin de cheminée pour nous réchauffer..

Parsemés sur les 4700 kilomètres que nous avons parcourus, les vestiges Inca ont été notre balisage tout au long de notre marche.

Présents du début jusqu’à la fin, c’est surtout au Pérou qu’ils ont été les plus nombreux.

Des ruines imposantes et majestueuses, comme celles de Curamba ou de Vilcashuamán. Dégageaient toujours une atmosphère mystique et légendaire. Reliées entre elles par le Qhapaq Ñan, c’est sur ce chemin historique où l’émotion de marcher sur les pas des Incas a été la plus forte.

Retrouvez tout leur voyage et photos sur le site : www.inca.dubuis.net.

Et si vous voulez faire ce chemin retrouver mes Guides pour le Pérou et le Chili les deux pays traversés par Simon & Célia

.En conclusion

En attendant de repartir sur de nouveaux chemins du monde pour de nouvelles aventures. Simon  s’est installé au Pérou pour rejoindre l’agence de Yunka Trek créé par trois passionnés des Andes, aujourd’hui Simon peut vous guider sur les chemins des Andes, pour en savoir plus vous pouvez aller sur le site de: http://www.YunkaTrek.com.

Vous pouvez retrouver d’autres aventures et carnets de voyages de Simon sur : http://www.dubuis.net

Vous pouvez aussi traverser l’Argentine avec le Train des Nuages et remonter le chemin des Incas vers le Nord

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Comme dit bien Simon : La marche est un état d’esprit qui permet de vivre pleinement les événements du quotidien en gardant du temps pour soi. Associé au nomadisme, ce mouvement répétitif et perpétuel nous projette à chacun de nos pas vers l’inconnu du jour”.

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