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Une Globe-Trotteuse et ses filles autour du Monde

 

Aujourd’hui je donne la parole à Carolle une Glotte-trotteuse et ses filles autour du monde depuis de nombreuses années… et approchant ainsi de la retraite ! Comme moi et de nombreux globes-trotteurs elle aime se retrouver sur des chemins mythiques

Le monde de Carolle globe-trotteuse et ses filles autour du monde

Elle nous partage avec un certain humour les pas avec ses enfants (devenus grands) autour du globe. Une évolution marquée par l’avancée de la technologie… moyen qui a transformé l’approche des voyages.

Aussi son blog familyevasion.com est une façon pour une famille entière de communiquer, en écrivant chacun par sa plume dans le blog familial. En attendant de se retrouver le temps d’une halte dans le département ultra-marin, qu’est la Martinique.

Lien Instagram : familyevasion

Globe-trotteuse… de mère en filles ? Globe-trotteuse… tu resteras !

Three sisters en Australie

Sac au dos, années sixties, baskets au pied, l’image du routard a bien évolué. Pourtant elle a marqué nos esprits et a vu toute une génération (alors sans internet !) débouler sur les vastes plates-formes du monde.

A la recherche :

Quoiqu’il en soit je n’ai pas échappé à la règle de barouder, sac sur le dos, signe distinctif et ô combien rassurant pour ceux qui se croisaient.

Les pays se sont alors succédé, dont l’Inde menant à une quête spirituelle ou encore le Sénégal à des missions humanitaires. Des années à concilier études et voyages, profession et voyages puis famille et… ?

Famille et voyages ?

La statue de Kununoki Masashige à Tokyo

En tant que femme, l’apprentissage d’être mère est certainement un des plus beaux voyages en soi. En tant que père, sans doute également…

Est alors venue, après le premier pas et la première dent, l’idée de voyager. Le sac sur le dos s’est tout d’abord transformé en porte-bébé, en poussette, puis main dans la main pour espérer parcourir ce qui me semblait « un tour de quartier ». Car après avoir bivouaqué en Europe, puis en terres moins connues, l’espace de voyage que nous imposait les enfants me semblait restreint !

Aujourd’hui la technologie a nombre d’avantages, dont des réservations de dernière minute même à l’ombre d’un manguier… 😉 Il y a 30 années, voyager avec des enfants en bas âge, pouvait rapidement devenir compliqué, sans les ressources logistiques nécessaires. La notion de sécurité aussi m’habitait pleinement « être seule » ou « avec enfants » modulaient ainsi les paramètres d’un voyage envisagé.

La Palisse… les enfants grandissent !

Dès l’adolescence, le périmètre de marche s’élargissant (enfin je le croyais !), nous avons posé nos sacs dans quelques contrées : Crête, Croatie, Canada…

Pour autant la taille des chaussures augmentant, la découverte en ballade, en randonnée, en trek (tous les synonymes y sont passés…) n’était pas à l’ordre du jour de nos « petites têtes blondes » !

A râler sur les plus beaux plateaux du monde (je pense ainsi à l’Équateur…), les filles (j’en ai que trois !) se plaignaient à « longueur de virages » et pestaient contre le geste idéal de la bipédie qu’est « un pied devant l’autre ».

C’est alors que l’expérience des groupes nous est apparue quelque peu salvatrice : garçons et filles du même âge se motivaient « à qui arriveraient le premier » ! Ainsi quelques années de « baroude » se sont enchainées, sans que celles-ci soient réelles car l’organisation et l’anticipation avaient pris le pas sur l’aventure.

Aujourd’hui qu’en reste-t-il ?

Fushimi Inari-Taisha à Kyoto au Japon

Voyager a toujours été au centre de ma vie ; par contre la façon d’opérer a été adaptée aux étapes inhérentes de la vie. Être « responsable » a été cette conscience progressive d’élever des enfants…  Et être « possiblement » un tuteur pour l’épanouissement de ceux-ci, un réel leitmotiv.

Aujourd’hui les filles sont « de par le monde ».

Nous vivons depuis plus de 30 années dans un département ultra-marin, qu’elles regagnent régulièrement.

Aussi l’ainée travaille depuis peu en Côte d’Ivoire, challenge professionnel pris à « bras le corps » et source d’épanouissement.

La cadette possède un « van » ; diplôme d’ingénieur en poche (qu’elle n’utilise pas) ; elle vit de jobs de part et d’autre, dernièrement en Nouvelle – Zélande, après trois années australiennes.

La dernière vient de se poser à Paris, débutant un cursus universitaire lorgnant dans ce cadre les échanges à l’étranger. Plus précisément au Canada.

Je les rejoins régulièrement là où elles s’arrêtent : la fantastique traversée en 4X4 au « pays des kangourous », l’intéressante culture des manga au pays du « Soleil Levant », l’interminable pédalage au « pays des tulipes ». Chacune avec des aspirations de voyage et d’organisations différentes. Genre plutôt aventurier pour l’une, patrimoine culturel pour l’autre et sportif dans l’ensemble.

Ainsi grands enfants, grands voyages… Je suis donc comblée !

Réflexion d’une globe-trotteuse et ses filles autour du monde

Porto

Aussi… Parents nous partageons des idées, des valeurs voire une façon de vivre avec nos enfants, qui pourraient – dans un premier temps – paraître non acceptées, non assimilées.

Et puis un jour, le ‘nid’ se vide. Les « petits devenus grands » construisent un mode de vie, propre à définir leur future ligne de projets. 

En tant que parents, que faisons – nous ?

Se poser.

Et contempler le chemin parcouru par les « siens ». Avec cette satisfaction et joie indicible, mais réelle d’avoir peut-être été le tuteur, pour que l’un des mots importants de notre vie, en l’occurrence le mot « VOYAGE » pour nous, ait un sens pour d’autres… Ceux qu’on aime.

L’espoir de l’éducation, diront certains.

Carolle de familyevasion.com

Musée Clément en Martinique

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