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Tout connaître sur le mouton Ecossais de Soay

Tout connaître sur le mouton Ecossais de Soay

Dans cet article de Tout connaître sur le mouton Ecossais de Soay. Découvrez l’histoire fascinante du mouton de Soay, ses caractéristiques physiques uniques et ses modes de vie étonnants. Plongez dans l’écosystème où il occupe une place essentielle et préparez-vous à un voyage passionnant pour le rencontrer en personne. Tout connaître sur le mouton Ecossais de Soay n’a jamais été aussi captivant !

Dans un monde où la biodiversité est constamment menacée, il est essentiel de faire le point sur les espèces moins connues qui jouent un rôle crucial dans nos écosystèmes. Parmi elles, se distingue une race ovine unique en son genre : le mouton de Soay.

Tout connaître sur le mouton Ecossais de Soay

Depuis le 1 décembre 2023, nous avons acheter 3 moutons de Soay : Biscuit le mâle, Belle et Bounty les deux femelles. S’intéresser à ce petit mammifère rustique permet non seulement d’enrichir notre connaissance du vivant, mais aussi d’ouvrir une fenêtre sur l’évolution et la conservation des espèces animales.

L’origine du mouton de Soay

Le berceau écossais du mouton de Soay

L’origine du mouton de Soay remonte à des millénaires, dans les terres sauvages et robustes d’Écosse. C’est sur l’enclave isolée de Soay, une minuscule île d’une superficie d’1 km², située dans l’archipel de Saint-Kilda . Que cette race archaïque a émergé. L’élevage ancestral est pur dans son essence même, sans intervention humaine pour affaiblir leur vigueur ou altérer leurs attributs distinctifs. Ces animaux ont prospéré en s’adaptant aux variations climatiques et topographiques de ce milieu inhospitalier.

D’une résistance remarquable, ils sont le témoignage vivant d’un héritage génétique ancien préservé par le temps.

La migration et la dispersion: le voyage du mouton de Soay

Au fil des siècles, les déplacements naturels ont mené ces bêtes vigoureuses bien au-delà des frontières insulaires originelles. Les vents marins, acteurs involontaires mais cruciaux à leur propagation, ont aidé à répandre l’espèce vers les terres avoisinantes ainsi que vers les îles britanniques plus reculées. À chaque nouvelle halte se trouvait un sol vierge et favorable à leur colonisation permanente. C’est ainsi que s’est propagée la descendance du mouton de Soay : un périple incessant qui illustre parfaitement l’impressionnante adaptabilité dont fait preuve cette espèce face aux défis imposés par Mère Nature elle-même. Cette migration continue rend hommage au patrimoine solide et inaltérable qu’elle porte avec fierté depuis ses racines écossaises.

La découverte de son physique unique

Le mouton de Soay se distingue par un physique unique, évoquant son caractère primitif. Sa fourrure varie du brun clair à l’obscur, cachant une épaisse couche de laine chaude qui isole efficacement contre les intempéries.

Mâles et femelles arborent des cornes, plus imposantes chez les premiers. Ces excroissances spirales vers l’arrière de la tête confèrent une allure noble et sauvage à ces animaux. La stature modeste du bélier adulte est notable quand on la compare aux autres races ovines domestiquées : elle n’excède généralement pas 50 cm au garrot.

Les oreilles droites et pointues détonnent avec la rondeur générale du corps y compris ses pattes courtes robustes. Pour finir, une queue courte et touffue complète son charme rustique. L’image offerte par ce petit mammifère insulaire écossais est aussi saisissante que pittoresque.

L’autre avantage pour nous, la laine des moutons de Soay présente des particularités par sa structure. On note également qu’elle tombe naturellement au printemps, pas besoin de le tondre.

L’apprentissage de ses modes de vie

Belle et Bounty

D’une nature sociale, le mouton de Soay se distingue par une organisation hiérarchique bien conçue et une communication impeccable entre ses membres. L’acquisition stricte du comportement à suivre au sein du groupe est un élément crucial pour sa pérennité.

Leur régime alimentaire diversifié témoigne de leur adaptation à leur environnement : ils montrent une préférence pour des plantes allant des herbes douces aux arbustes plus résistants, en fonction des saisons. Ils font preuve d’une grande prudence face aux risques d’intrusion dans leur milieu de vie, réagissant promptement face à toute menace potentielle.

L’analyse approfondie de cette façon de vivre donne un aperçu captivant sur la manière dont ces êtres grégaires parviennent à survivre avec succès dans leur milieu hostile tout en maintenant l’équilibre social nécessaire au bon fonctionnement du troupeau.

La connaissance de sa place dans l’écosystème

Moutons de Soay à Lille

Vous êtes-vous déjà demandé quel rôle un mouton pourrait jouer dans l’équilibre de notre écosystème ? Le Soay, ce petit être robuste et rustique, a une importance capitale que nous ne percevons pas toujours.

Habitant principalement des pâturages d’herbes courtes et humides, le Soay développe des liens écologiques qui contribuent à préserver une végétation dynamique et diversifiée. En se nourrissant de l’herbe, il limite sa croissance verticale tout en favorisant son épaisseur. On en trouve par exemple un élevage permanent dans les jardins de l’École normale supérieure de Lyon. Ou  à Lille pour l’entretien des gazons sur une partie des fortifications de la citadelle de Vauban à Lille 

Sa position dans l’écosystème est essentielle pour contrôler la prolifération des plantes et offrir un environnement approprié aux insectes ainsi qu’à d’autres petites créatures. Ce comportement incessant permet la formation de véritables chaînes alimentaires où chaque organisme trouve sa place. le Soay est friand des feuilles de ronces et les élimine sans pitié.  Il ne consomment les orties qu’une fois coupées,  ou sinon sur pieds mais seulement en fin de cycle végétatif.

Par ailleurs, le Soay n’est pas uniquement un herbivore ; il sert également de proie à certaines espèces prédatrices comme les loups ou les grands oiseaux de proie. Ainsi saisit-on mieux la fonction écologique primordiale qu’il remplit : celle d’un lien vital entre plantes herbacées et prédateurs au sommet, assurant par conséquent le fragile équilibre du biotope auquel il appartient.

Quand à Biscuit, Belle et Bounty ils vont avoir 4000 M² de pâture à s’occuper. Mais attention le mouton, quel qu’il soit, est un animal grégaire et ne supporte pas la solitude! Le nombre absolument minimum d’animaux est donc de deux, mais trois serait largement préférable. Il vous faudra également éliminer l’agneau produit chaque année afin d’éviter une consanguinité malsaine.

Le voyage pour le rencontrer

Un voyage vers le paradis des moutons

Le trajet est long mais l’exploration en vaut la peine. Les Îles St Kilda, nichées dans les Hébrides extérieures de l’Écosse, sont le refuge d’une biodiversité unique – y compris le mouton de Soay. Pour accéder à ces îles isolées, un investissement considérable en temps et énergie est nécessaire, cependant la beauté sauvage des paysages découverts compense amplement cet effort.

Au plus près du naturel

Pour les passionnés désirant vivre une immersion authentique dans la culture écossaise au cœur de la vie ovine, choisir un séjour sous tente pourrait être une option idéale. Cette expérience offre non seulement un contact rare avec ces créatures captivantes mais aussi une opportunité d’étudier leur comportement dans leur milieu naturel. 

Vous pouvez retrouver la carte des campings en Ecosse dans l’article Comment trouver des campings en France et en Europe. 

L’esprit d’une expédition insolite

Planifier son propre voyage pour rencontrer le mouton de Soay s’apparente à une aventure hors du commun. Plus qu’un simple périple touristique, cela devient ici une véritable mission exploratoire où chaque visiteur endosse le rôle d’un aventurier avide de connaissances sur cette espèce peu ordinaire.

Depuis le Brexit, les citoyens de l’Union européenne, y compris les Français, doivent présenter un passeport valide pour entrer au Royaume-Uni. Retrouvez ce qui va changer avec l’ETA pour voyager au Royaume Uni à partir de 2024.

En savoir plus sur le mouton de Soay

Le mouton de Soay est très résistant et d’un instinct toujours méfiant, bien que par nature également très curieux. Bien que ce mouton a l’habitude de vivre dehors, un abri serait tout de même très apprécié afin que les moutons puissent s’y réfugier en cas d’averse, neige ou canicule. Pour nos moutons nous avons construit un abri de 4.50 x 2.70.

Vous avez un minimum d’entretien et de soin à faire pour le confort des moutons, retrouvez un tableau du site le mouton de Soay, afin de garder en tête les moments clef de l’élevage tout au long de l’année.

Pour en savoir plus sur le mouton de Soay, rendez-vous sur le site dédié à cette race de mouton très complet sur http://soay.fr/

Biscuit et Maya

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