LORIS 26 ans passionné de voyage et surtout de documentaire sur le voyage. Essaie de parcourir le monde à sa façon depuis plus de quatre ans, aujourd’hui je l’invite à nous parler de son expérience En Nouvelle-Zélande avec un PVT.
À l’assaut du bout du monde, En Nouvelle-Zélande avec un PVT :
Tongariro
La Nouvelle-Zélande avec un PVT (Programmes vacances travail) fait rêver bon nombre de personnes et elle me faisait aussi beaucoup rêver d’autant plus que j’avais de la famille là-bas, un cousin. J’ai donc décidé à 23 ans de mettre un terme à mon CDI et partir à l’autre bout du monde pendant près d’un an avec un PVT (Working Holliday Visa)
Cela me permettra de rester suffisamment longtemps et d’alterner voyage et travail. La Nouvelle-Zélande est un pays d’Océanie, situé à 3 heures de l’Australie et à quelques heures des îles fidjiennes ou Samoa. Un petit coin de paradis très sauvage.
Là-bas, tout est différent, le mode de vie, la mentalité, on a l’impression d’être dans la France d’il y a 25 ans. Moins de stress, moins de peur et surtout moins de règle.
Mes premiers jobs :
Le but de mon année, là-bas reste tout de même de travailler pour pouvoir profiter de mon voyage après. En arrivant dans le pays du long nuage, j’ai trouvé un premier emploi dans la manutention où je travailler du lundi au vendredi la plupart du temps entre 9 :00h et 17 :00h.
Mon travail consisté à remplir des colis de tout type d’objets qui seront revendus dans des grandes surfaces (Warehouse ou K-Mart). Ce premier job m’a permis de mieux maîtriser mon anglais et m’intégrer un peu dans le pays.
Après ce premier job, j’ai pu m’offrir mon premier petit trip, un tour d’une partie de l’île à Vélo ! Par la suite, j’ai aussi bossé dans le picking fruit (notamment dans les fraises).
Tour du Northland à Vélo :
Auckland
La Nouvelle-Zélande est une île pas forcément très grande, du coup l’idée de voyager à vélo me traverser l’esprit. Je me suis donc acheté un vélo, une tente, du matériel puis j’ai tracé mon itinéraire Auckland – Cape Reinga, plus de 700km, un véritable défi, mais je suis venue ici pour ça, pour me prouver certaines choses. Lors de ma première journée sur les routes, je me suis rendu compte que le trafic était assez dangereux.
Il y a très peu de route qui traverse le pays, donc les grands axes sont très empruntés. Il faut donc être assez vigilant. Après plus d’une centaine de km, je décide de m’arrêter pour camper, dans la ville de Glorit, en pleine campagne. Je décide tout de même de tenter un coup de poker, l’endroit est tellement calme ici que je me suis dit, « Loris, tu devrais essayer de demander à dormir chez l’habitant et voir comment ils réagissent ici. ».
Du coup, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai fait ma demande et dès la première maison, on m’a offert, un repas, une douche et un lit. À la base, je voulais juste planter ma tente dans leurs jardins. Preuve de la générosité des gens dans ce pays. Le reste de mon trip à vélo, j’ai continué de faire de belles rencontres de tout type de nationalité. À la fin de mon trip ma plus belle rencontre reste deux Français que j’ai rencontré tout au bout de l’île du nord. Le feeling est tellement bien passé que l’on est rentré ensemble en voiture sur Auckland, quelques mois plus tard, on est parti ensemble en Thaïlande.
Découverte de l’île du sud :
Lors de mon séjour, j’en ai profité pour découvrir la deuxième île du pays. Cette fameuse île beaucoup plus sauvage et beaucoup plus montagneuse. J’ai voyagé cette fois-ci en voiture avec des voyageurs que j’avais rencontrés sur le groupe Facebook des Français en Nouvelle-Zélande.
L’île du Sud, c’est le terrain idéal si vous êtes randonneurs, il y a une quantité de treks à faire dans les Alpes de Nouvelle-Zélande, c’est impressionnant. Que cela soit sur une journée ou plusieurs le terrain de jeu est spectaculaire, notamment du côté de Milford Sound ou le Mont Cook.
Traverser le pays est assez simple est assez pratique en voiture ou en van, énormément de camping son disponible à tout type de tarif (Gratuit 30-35 dollars) c’est un régal. De notre côté, on a opté pour camping gratuit. Le moins de confort, mais le plus économique.
La mentalité Néo-Zélandais :
Taranaki
No stress “, c’est le mot qui ressort le plus de la mentalité des kiwis, après quelques mois en Nouvelle-Zélande, j’ai eu la chance de rencontrer beaucoup de personnes. Des locaux, des Australiens ou des voyageurs comme moi. Les gens sont simples, généreux, ils ne sont pas méfiants, il y a très peu de violence ici, on se sent en sécurité. Même s’ils ne te connaissent pas, ils t’accueillent chez eux sans méfiance.
Ils sont très sociables et curieux d’en savoir plus sur notre envie de voyager et de visiter le pays. Souvent ils veulent nous aider à découvrir de jolis petits coins. Ils donnent des conseils sur des lieux connu des locaux et non des touristes. Cependant ils sont assez fermés et parlent rarement de leurs problèmes personnels, ils masquent cela très souvent. Mais il est clair que leurs façons, de vivre est bien plus confortable que nous autres Européens qui vivent à 100 à l’heure.
J’avais l’impression par moment que finalement, ils profitaient de leurs vies bien mieux que nous. Un exemple très frappant : j’ai effectué mon confinement en Nouvelle-Zélande avec un PVT entre mars 2020 et avril 2020 (le premier confinement). Quand je comparais les actions des Français plutôt des Européens et celles des Kiwis, la différence était flagrante. Les Néo-zélandais respectaient les règles, lors d’une balade chacun gardaient ses distances, deux à trois mètres tout en se disant bonjour de loin, il n’y avait aucun rassemblement.
Dans les magasins, une limite de personne était prévue, pareil toujours près de deux mètres de distance, les gens restaient chez eux est respectaient énormément les règles et surtout, il avait une grande confiance en leur gouvernement. J’ai trouvé la Nouvelle-Zélande très discipliné comparé à nous autres.
Mes top 5 des destinations en Nouvelle-Zélande avec un PVT :
Loris au Cape Reinga
Sans aucun doute en Nouvelle-Zélande il y a des destinations bluffant comme le Tongariro Crossing sur l’île du Nord. Une randonné dans les volcans de Nouvelle-Zélande, des lieux utilisés dans le Seigneur Des Anneaux, les paysages sont complètement irréels.
Je conseille aussi la plage de Cathédrale Cove et sa superbe grotte qui la aussi est utilisé au cinéma dans le Monde de Narnia 2. Si c’est le côté paradisiaque que vous cherchez il faudra clairement vous rendre du côté de la baie des îles (Bay of Ilsand) c’est un petit paradis, entre eaux turquoise, dauphins et iles paradisiaque. Du côté de l’île du sud, mention spéciale à Milford Sound, que vous veniez par temps de pluie ou par beau temps cela vaut le coup, c’est un endroit qui par mauvais temps est fantastique et mystique.
Maintenant l’endroit que j’ai préféré pour ma part c’est le Roys Peak situé proche de Wanaka. C’est une randonné de de 6-7heures avec un panorama au sommet a 360° sur les alpes du sud de la Nouvelle-Zélande, c’est magnifique.
Pour visiter la Nouvelle-Zélande avec un PVT vous pouvez louer un Van. Retrouvez un article très complet de Sylvain de Tourdumondiste sur la location dans ce pays.
Vous pouvez louer un camping-car lors de vos voyages pour faire des roads trips comme en Australie, aux USA ou au Canada. Vous pouvez lire un article sur le Top des destinations en Camping-car.
Depuis le 1er octobre 2019, le gouvernement néo-zélandais a mis en place une autorisation de voyage électronique appelée “NZeTA”, obligatoire pour entrer en Nouvelle-Zélande et y transiter (via Auckland uniquement).
Le NZeTA est valable 2 ans, pour des séjours jusqu’à 90 jours en tourisme. Vous êtes autorisés à y séjourner 6 mois par an maximum et devez payer une Taxe IVL pour la préservation de la nature. Le tarif commence à 39 €. Le délai moyen d’obtention du NZeTA est de 72 heures.
Queenstown
Si vous désirez vous aussi publier un article invité sur Globe-trotters retraités, Contactez-moi par e-mail. En attendant je vous invite à lire l’article invité.
